23 et 24 janvier stage de clown découverte à Bouillante (Guadeloupe)


inscription : Nico 0690 94 69 17
ou clownmunication@gmail.com

QUI ? Pour des adultes et adolescents avec ou sans expérience du Clown ou du théâtre d'improvisation 12 personnes maximum
QUAND ? Le  samedi 23 et le dimanche 24 janvier de 10 h à 17 h 
OU ? Dans les hauteurs de Bouillante, un carbet en pleine nature et au frais
POURQUOI ? Lâcher le mental pour rencontrer l'autre avec simplicité.
Travailler dans la confiance d'un petit groupe.
Faire la différence entre le rire (qui arrive par surprise et dont on cultivera le présent) et la blague (fabriquée, prévue que l'on ne recherchera pas).

COMMENT? Une grande place est donnée à l'échauffement corporel: environ 1h30 de mouvements assez dynamiques, mais adaptés à tous les niveaux.
Suit un échauffement vocal, très ludique, et des exercices pour réveiller, stimuler l'imaginaire.
Viennent ensuite les improvisations qui se font de manière très progressive, et très variée, suivies d'un retour sur ce que chacun a vécu. Ce retour est assez bref. S'il y a des besoins de paroles prolongées cela se fait en fin de journée, une fois le travail fini, afin de ne pas casser la dynamique. 
TARIF? Pour permettre a chacun de venir petit prix 60 euros au debut du stage et chacun est invité à contribuer à la fin du stage selon sa satisfaction et ses moyens.
 Un nez rouge confortable vous sera offert.


Il ne s’agit pas d’apprendre à faire le clown, mais plutôt de découvrir notre propre clown, notre propre façon d’être clown, laisser surgir ce personnage qui est en nous, le faire vivre.
S'embarquer pour une aventure personnelle, créative, qui met en jeu toutes les richesses de notre imaginaire et de nos émotions, qui nous fait redécouvrir le plaisir du jeu, du rire et nous fait retrouver notre sens de la dérision. Aller à la rencontre d'un personnage naïf, sensible, imaginatif, qui partage sa vision du monde avec ceux qui le regardent.
Le clown vit chaque instant comme le premier. Il se donne à voir dans son authenticité, ses désirs, ses pulsions, ses jubilations, ses échecs. Il représente la partie de nous recroquevillée sur elle-même par les contraintes sociales et/ou familiales et qui attend patiemment un environnement adéquat pour sortir de sa cachette. Cette partie de nous est là, tout près, dans notre part d'enfance oubliée et n'attend qu'une permission du mental pour retrouver sa capacité à rire, à jouer et donc à être créatif. Elle n'a besoin que de notre autorisation à lâcher-prise et à faire confiance. Un personnage inédit apparaît alors et qui utilise son corps et ses émotions comme support de jeu.
Toute la vitalité du clown repose sur la capacité à dire: "oui" à ce qui se passe, à l'intérieur et à l'extérieur de soi, à se donner en cadeau son présent tel qu'il est. Une seule chose est nécessaire à la personne au nez rouge : oser l'autorisation !


Pour le clown, il y a une délectation, une fierté à avouer ses défaites, ses "ombres". C'est le ratage accepté qui fait s'afficher les sourires et libérer le rire. En ce sens, "clowner" est l'art de l'échec... ce qui est plutôt reposant dans un monde obsédé de réussite, qui ne fait que renforcer notre peur de l'échec!


Communication Non violente


La Communication NonViolente est un langage élaboré par Marshall B. Rosenberg.
Selon lui, c'est « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant », son but est de « favoriser l'élan du cœur et nous relier à nous-mêmes et aux autres, laissant libre cours à notre bienveillance naturelle. »
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Les quatre étapes de la CNV


Qu'il s'agisse de clarifier ce qui se passe en soi ou de communiquer avec d'autres, la méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :

Observation (O) : décrire la situation en termes d'observation partageable ;
Sentiment et attitudes (S) : exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation
Besoin (B) : clarifier le(s) besoin(s) ,
Demande (D) : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et formulée positivement. Si cela est possible, que l'action soit faisable dans l'instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d'une formulation des besoins la rend négociable.

Observer les faits
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Quand nous décrivons une situation, nous exprimons différentes choses :
des observations objectives (ce qu'on a vu, ce qu'on peut logiquement en déduire sans faire d'hypothèse particulière)
des évaluations (penser en termes de bien ou de mal, qualifier la personne ou la situation etc.)
des interprétations (faire de conclusions qui se basent sur des présupposés)
Du point de vue de la CNV, les évaluations et les interprétations sont légitimes et peuvent être exprimées. L'important est de les distinguer des observations objectives et de préciser que c'est ce que nous imaginons.

Il recommande d'éviter d'utiliser des évaluations et des jugements, parce que si notre interlocuteur se sent jugé, il aura tendance à s'investir dans l'autodéfense plutôt que la compréhension.
La CNV recommande de parler de faits concrets pour décrire les événements plutôt que d'attribuer des caractéristiques définitives à l'interlocuteur ou au monde ce qui l'enferme mentalement dans une case. Alors qu'en parlant de faits concrets, on ouvre la possibilité de formuler des demandes d'actions précises à réaliser dans le futur.

Ex. : "Tu es un fainéant" (jugement) s'oppose à "Cela fait une semaine que tu n'es pas sorti" (fait observable).

Obstacles à l'expression des observations :

Ne pas avoir vraiment l'intention de communiquer, mais être dans un rapport de pouvoir ou de compétition.

Exprimer ses sentiments, ses émotions et ses attitudes

Par exemple : avoir peur, être curieux, être surpris, être triste, être plein d'énergie, etc. Afin de pouvoir communiquer ce qui se passe en nous, la CNV nous invite à développer un vocabulaire affectif pour exprimer toute la palette d'émotions qui peuvent nous toucher.

Un des pièges habituels dans l'interprétation des sentiments est de faire l'amalgame entre les émotions et la perception que l'on se fait de l'autre, de ses agissements et de ce qu'on imagine faire. Par exemple, si l'on dit à quelqu'un qu'on se sent ignoré par lui parce qu'il ne nous a pas dit bonjour, on ne décrit pas nos sentiments mais notre interprétation de son comportement. Nos sentiments peuvent ici être de la tristesse ou de la frustration.


De manière générale, à chaque fois qu'intervient le mot "tu" dans une phrase ("vous", "les autres"...), la probabilité est très forte qu'il s'agisse d'un jugement et non d'un sentiment.

Obstacles à l'expression de sentiments et attitudes :

Avoir peur de communiquer sur ce que l'on considère comme intime par pudeur, par peur du regard des autres, etc.
liste des sentiments et des besoins

Exprimer les besoins
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Quand nous ne sommes pas conscients du lien entre nos besoins et nos sentiments, nous croyons que ce sont les situations qui, seules, provoquent ce que nous ressentons et nos attitudes. Entre les actions des autres et nos sentiments, il y a nos besoins qui sont un élément de causalité intermédiaire. D'où l'importance de déterminer les besoins et de les assumer. Par ailleurs, si l'on accompagne nos demandes de l'explication des raisons profondes, on permet à l'autre de nous comprendre et, si jamais il ne peut accepter ce que nous demandons, il proposera plus spontanément une alternative permettant de satisfaire à la fois le porteur de la demande et lui-même.

Pour la CNV, les besoins sont les mêmes pour tous, mais leur expression diffère selon les personnes, les époques, les cultures.

Obstacles à l'expression des besoins :

Le conditionnement social ou familial qui réprime l'expression des sentiments
Un manque d'habitude à exprimer ses besoins
Le manque de vocabulaire pour exprimer ses sentiments et ses besoins (je vais "bien", je vais "mal")
Croire qu'on se met en situation de faiblesse (risque d'être critiqué ou manipulé)
Ne pas croire que l'autre puisse faire preuve de bienveillance à l'égard de nos besoins

Demander les actions que l'on souhaite
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La CNV nous invite à traduire nos besoins généraux en demandes concrètes. Selon les principes de la CNV, il n'est pas nécessaire d'utiliser les exigences, la menace, les ordres ou la manipulation. De telles méthodes sont même considérées comme entraînant des conséquences négatives, par exemple de la peur ou de la frustration, et ne suscitent pas la bienveillance chez notre interlocuteur.

Pour M. Rosenberg, une demande a toutes les chances d'être entendue quand elle est :

active et positive : demander ce que l'on veut, et non pas ce que l'on ne veut pas, exprimée dans un langage incitant à l'action.
consciente et explicite : les demandes implicites sont sources de mauvaise interprétation et de désarroi pour ceux à qui elles s'adressent.
simple, claire et précise : le but de la demande est clair pour tous et sa réalisation est à la portée de l'interlocuteur.
Rosenberg distingue "demande" et "exigence". Il constate que les demandes sont fréquemment perçues comme des exigences, actes de domination auquel on répond soit par la soumission soit par la révolte. Il insiste donc sur la différence entre les deux.

On peut les distinguer par leur forme ou leur contenu. Les demandes exprimées sur un mode autoritaire ou contenant des termes qui expriment l'obligation ("il faut", "on doit", "c'est comme ça", verbe à l'impératif, etc.) sont des exigences.

Parfois leur expression est identique : "Veux-tu aller faire les courses ?" sera une demande ou une exigence, selon le contexte. On les distingue alors par l'attitude du demandeur face à un refus.

Si le refus génère chez lui un sentiment négatif (peur, colère, frustration, tristesse), sa demande était une exigence. Le sentiment négatif va alimenter une communication où jugements et critiques vont tenir une grande place, mettant en danger la relation. Le demandeur porte souvent ses critiques sur la personne à l'origine du refus ("tu dis toujours non", etc.) mais peut aussi se les adresser à lui-même ("quel imbécile d'avoir demandé ça !")

Si au contraire le demandeur reste serein face au refus et manifeste de l'empathie envers les besoins de son interlocuteur, il garde la communication ouverte. Il s'agit bien d'une demande, au sens de la CNV. Ce que Rosenberg exprime ainsi :« Dès lors que nous sommes prêt à écouter pleinement ce qui empêche l'autre de faire ce que nous lui demandons, nous formulons une demande, selon ma définition, et non une exigence. »
                                                               

Mon chemin

23 et 24 Janvier 2016 stage de clown découverte à Bouillante en Guadeloupe


2015-2016 participant des ateliers d'imrpovisation théatrale animés par Gustave Parking (association GWADIMPRO)

NOËL 2015 Création des spectacles "K.0 un hymne à la persévérance" et "Le clown de Noël" (compagnie Aloé Théâtre)

2015 Groupe scolaire Nicole Othily, à Saint Laurent du Maroni en Guyane.
Responsable du projet Arts du Cirque, mise en place d'ateliers pédagogiques, élèves de la grande section maternelle au CM1


2015 Avec l'association Malabarouf à St Laurent du Maroni
Participant au stage de clown approfondissement avec Tina Georgette
Spectacle clown de rue au Village Chinois
















2015 Avec la compagnie Improbab à Saint Laurent du Maroni
Participant aux ateliers de théâtre d'improvisation
Mise en place d'atelier de pratique de théâtre d'improvisation
Acteur spectacle "Wiz Pictures" et match d'impro en Guyane et au Surinam





2014
En Guadeloupe
Duos" Les Clowns Fous Panda" avec Magalie Solignat (compagnie Aloé)

2013
San Cristobal de las Casas Mexique
 "Ejercito Zapartista de Liberation de la Nariz"


2012
Montréal Québec
Co-createur de l'Eskouad Gamma
Organisateur formateur de stages de clown découverte

2011
Sherbrooke Québec
Co-createur du trio les clowns du bonheurs


2007-2011
Brigade des nezfragés
Organistateur formateur de stages de clown d'intervention sociale


2006-2011
Association Toconima
Président fondateur
Responsable des ateliers d'expression
2005-2010
Association Familles Rurales Gironde
Formateur d'animateur
Responsable des ateliers d'expression

1997-2010
Animateur socio culturel

1993-1996
Action Jeunesse Pessac en partenariat avec Zangra production
Participant aux ateliers d’écriture scénaristique et de réalisation de documentaires vidéos